Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie

Étude ILOC : étude de phase 2 évaluant l’efficacité d’une immunothérapie associée à une ablation de tumeur locale par radiofréquence ou par radiothérapie stéréotaxique chez des patients ayant un cancer colorectal avec des métastases hépatiques. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le trémélimumab et le durvalumab sont des traitements de thérapie ciblée qui agissent en intervenant à un niveau précis du développement de la cellule tumorale, ralentissant ou arrêtant sa prolifération. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une immunothérapie associée à une ablation de tumeur locale par radiofréquence ou par radiothérapie stéréotaxique chez des patients ayant un cancer colorectal avec des métastases hépatiques. Tous les patients recevront du durvalumab toutes les 4 semaines associé à du trémélimumab jusqu’à 4 fois durant une cure de 4 semaines et une ablation par radiofréquence ou une radiothérapie stéréotaxique sur 1 semaine 8 à 14 jours après la première administration de durvalumab associé au trémélimumab. Le traitement sera répété pendant 4 cures ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement puis les patients recevront un traitement d’entretien par durvalumab toutes les 4 semaines jusqu’à la 48e semaine, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 4,5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude MK-3475-689 : étude de phase 3 comparant l’efficacité du pembrolizumab en monothérapie en traitement néoadjuvant et en association en traitement adjuvant avec celle du traitement standard chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, à cellules squameuses, localement avancé, résécable et de stade III-IVA. Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent 90 % des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types de papillomavirus humains augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement de ces cancers est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et aide ainsi le système immunitaire à éliminer les cellules cancéreuses et limite la prolifération de celles-ci. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab seul en traitement néoadjuvant et associé en traitement adjuvant avec celle du traitement standard chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, à cellules squameuses, localement avancé, résécable et de stade 3 à 4a. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Avant la chirurgie, les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 2 cures. Les patients recevront ensuite du pembrolizumab en traitement adjuvant, toutes les 3 semaines jusqu’à 15 cures, associé à une radiothérapie standard et du cisplatine, chez les patients à marges positives ou avec extension extra-capsulaire après la chirurgie ou associé à une radiothérapie standard seule, chez les patients à marges propres et avec absence d’extension extra-capsulaire après la chirurgie. Les patients du deuxième groupe ne recevront pas de traitement néoadjuvant avant chirurgie. Les patients recevront ensuite de la radiothérapie associé à du cisplatine, chez les patients à marges positives ou extension extra-capsulaire après résection chirurgicale ou une radiothérapie standard seule, chez les patients à marges propres et absence d’extension extra-capsulaire après la chirurgie. Les patients seront suivis pendant 7 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude R2810-ONC-16111 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du REGN2810 (cémiplimab) en association avec de l’ipilimumab et celle du REGN2810 en association avec une chimiothérapie à base de platine et de l’ipilimumab avec celle du pembrolizumab en traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le cémiplimab est un traitement d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du cémiplimab associé à de l’ipilimumab et celle du cémiplimab associé à une chimiothérapie et de l’ipilimumab avec celle du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du cémiplimab associé à de l’ipilimumab jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du cémiplimab associé à de l’ipilimumab et à un doublet de chimiothérapie à base de platine (pouvant inclure le carboplatine, le cisplatine, la gemcitabine, le paclitaxel et le pémétrexed) jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 32 mois maximum.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-914 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’association du nivolumab et de l’ipilimumab avec un placebo chez des patients ayant un carcinome du rein localisé ayant été traité par néphrectomie complète ou partielle et à haut risque de récidive. Le cancer du rein est le 8e cancer le plus fréquent dans le monde. Pour les formes localisées de cancer, diagnostiquées de façon précoce, l’intervention chirurgicale reste le traitement privilégié. Il consiste à retirer tout ou une partie du rein malade. Malgré cette intervention, le taux de récidive du cancer suite à l’opération reste élevé. La recherche de nouvelles stratégies thérapeutiques est un enjeu primordial pour réduire le risque de récidive et augmenter la guérison des patients. Deux thérapies de modes d’action différents mais complémentaires ont montré une efficacité clinique sur les cancers du rein. Ce sont des médicaments d’immunothérapie ; ils ont pour but de stimuler les cellules du système immunitaire pour qu’elles attaquent et détruisent les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer un traitement associant le nivolumab et l’ipilimumab avec un placebo chez des patients ayant un cancer du rein localisé ayant été traité par néphrectomie complète ou partielle et à haut risque de récidive. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo à la place des 2 traitements selon les mêmes modalités que dans le premier groupe. Lorsque les patients recevront les 2 traitements le même jour (lors des cures 1, 4, 7 et 10), le nivolumab sera administré en premier puis l’ipilimumab 30 min après. Le traitement sera répété pour un maximum de 12 cures (36 semaines maximum après la 1re dose) ou jusqu’à intolérance ou récurrence de la maladie. Un bilan d’imagerie par scanner ou imagerie par résonnance magnétique (IRM) du thorax, de l’abdomen et du pelvis sera réalisé dans les 8 semaines après la néphrectomie, à la 23e, 36e, 52e semaine et tous les 6 mois pendant les années 2 à 6, puis tous les ans jusqu’à 10 ans. Des prélèvements sanguins seront effectués le 1er jour de chaque cure puis lors du suivi. Les patients répondront à des questionnaires le 1er jour de chaque cure avant toute procédure liée à l’étude, puis aux 2 premières visites de suivi. Les patients seront suivis à 30 et 100 jours après la dernière dose du traitement reçu. Puis, ils seront suivis par contact téléphonique ou éventuellement sur centre toutes les 12 semaines jusqu’à 10 ans.

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Etude NP137 : étude de phase 1 visant à évaluer la tolérance, le profil pharmacocinétique et l’activité antitumoral du NP137 (anticorps monoclonal humanisé ciblant la nétrine 1), chez des patients ayant une tumeur solide à un stade avancé ou métastatique. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : la peau, les os, les organes… Ce sont les plus fréquents. Des cellules saines se transforment en cellules cancéreuses, elles sont initialement localisées mais peuvent se propager et former des « métastases ». De nouvelles stratégies sont apparues au cours de ces dernières années pour traiter ce type de cancer, comme l’immunothérapie, qui consiste à stimuler le système immunitaire face aux maladies et infections, ou encore les thérapies ciblées. Malgré les progrès thérapeutiques dans ces domaines, il existe un besoin médical persistant de traitements anticancéreux efficaces ciblant de manière sélective les cellules cancéreuses. Le NP137 est un anticorps monoclonal qui a démontré une efficacité et une bonne tolérance dans des études pré-cliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance, les caractéristiques et l’activité antitumorale du NP137 chez des patients ayant une tumeur solide à un stade avancé ou métastatique. L’étude sera réalisée en 2 étapes : - Lors de la première étape qui consistera à déterminer la dose recommandée pour la phase suivante, les patients recevront du NP137 en perfusion intraveineuse (IV) sur 1h30, toutes les 2 semaines. - Lors de la deuxième étape, les patients recevront du NP137 en perfusion IV sur 1h30, à la dose recommandée déterminée lors de la première étape, toutes les 2 semaines. Les patients recevront ce traitement tant que le bénéfice clinique sera favorable, jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Un électrocardiogramme sera effectué dans la semaine précédant le traitement, avant et 2h après l’administration le 1er jour des 4 premières cures, et lors de la visite de fin de traitement. Une angiographie ou échographie cardiaque sera réalisée lors de la sélection et de la visite de fin de traitement. Des prélèvements sanguins seront collectés dans la semaine précédant le traitement, la veille de l’administration du NP137 de chaque cure, le 1er et 8ème jour des 2 premières cures et lors de la visite de fin de traitement. Une étude exploratoire (optionnelle pour les patients de la 1ère étape mais obligatoire pour les patients de la 2ème étape) est aussi réalisée. Des échantillons tumoraux seront prélevés. Des prélèvements sanguins seront collectés avant le traitement, en fin d’injection, puis à 1h, 4h, et 6h après l’injection le 1er jour des 2 premières cures, puis les 5 premiers jours, le 8ème jour et le 10ème jour et enfin avant et après injection lors des cures 3, 4 et 6. Une visite de fin de traitement sera prévue 1 mois après la dernière prise de traitement et les patients seront suivis tous les 3 mois pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions
Janssen MAJ Il y a 4 ans

Étude COLUMBA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du daratumumab administré par voie intraveineuse à celle du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase humaine recombinante PH20 par voie sous cutanée chez des patients ayant un myélome multiple. [essai clos aux inclusions] Le myélome multiple est une maladie de la moelle osseuse caractérisée par la multiplication dans la moelle osseuse d’un plasmocyte anormal. Le rôle des plasmocytes est de produire les anticorps (immunoglobulines) dont l’organisme a besoin pour se défendre contre les infections. Cette maladie peut engendrer un affaiblissement du système immunitaire, une production diminuée de cellules sanguines, une destruction osseuse et une insuffisance rénale. Le daratumumab est un anticorps ciblant une molécule (CD38) produite en grande quantité par les cellules du myélome multiple. Des études précliniques ont par ailleurs montré que le daratumumab peut induire la mort de ces cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du daratumumab administré en sous cutané (SC) avec celle du daratumumab par voie intraveineuse (IV) chez des patients ayant un myélome multiple. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront du daratumumab co-formulé avec la hyaluronidase en SC 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, 1 fois toutes les 2 semaines lors des cures 3 à 6, puis 1 fois toutes les 4 semaines à partir de la cure 7. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines et jusqu’à progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab en IV 1 fois par semaine lors des cures 1 et 2, 1 fois toutes les 2 semaines lors des cures 3 à 6, puis 1 fois toutes les 4 semaines à partir de la cure 7. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines et jusqu’à progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

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